Des conditions pour en bénéficier jusqu’aux suites opératoires possibles, il y a beaucoup à savoir sur l’augmentation mammaire. La décision d’opter pour cette opération doit se baser sur la connaissance de ce qu’elle est en mesure de promettre et de ses risques. Toujours est-il qu’elle est l’intervention en chirurgie esthétique la plus pratiquée au monde
Conditions, précautions et préparation
N’avoir ni des troubles cardiaques ni un trouble de la coagulation est la condition primordiale. Ensuite, le type d’implants à utiliser va dépendre de critères morphologiques et de la qualité de la peau de la candidate. Pour ce qui est du lipomodelage qui est une technique d’injection de graisse pour une
augmentation mammaire n’excédant pas 1 bonnet, il est réservé aux femmes de moins de 35 ans. La patiente sera informée au sujet des complications possibles de l’intervention comme la cicatrice hypertrophique, la perte de sensibilité et l’embolie. Une fois décidée après les consultations et le délai de réflexion réglementaire, la patiente s’apprêtera à se faire opérer en se dotant d’un budget variant entre 4000 et 7000 €. Elle ne prendre ni de l’aspirine ni du tabac quelques jours avant l’opération.
Les prothèses mammaires et l’opération
Une augmentation mammaire est en moyenne de 300 cc en France. Différents types de prothèses mammaires sont prévus pour s’adapter aux différents états de santé et résultats désirés des patientes. Il y a les prothèses pour l’augmentation esthétique. La plus courante est la mousse polyuréthane avec produit de remplissage (sérum physiologique ou gel de silicone) et enveloppée de silicone. Il y a les prothèses pour la reconstruction mammaire. Il s’agit des prothèses anatomiques. Le bon modèle pour une patiente donnée est inséré sous chacune de ses glandes mammaires ou derrière le muscle pectoral pendant qu’elle est mise sous anesthésie générale. Une hospitalisation de 48 heures est nécessaire.
Après l’augmentation mammaire
Si tout se passe bien, les douleurs et bleus postopératoires s’estompent au bout de quelques semaines, le retrait des fils de suture non résorbables se fait avant le quinzième jour, l’œdème disparaît en moins d’un mois et le résultat définitif est appréciable 6 mois après au maximum tandis que les cicatrices deviennent invisibles au bout d’un an environ. La vie de la patiente durant sa convalescence se fait avec les soins post-opératoires réguliers ainsi que le port d’un soutien-gorge de sport. Une réintervention ne sera nécessaire que dans le cas de problèmes comme le coque sévère et l’asymétrie du résultat.
La règle pour se refaire les seins en toute sécurité, c’est premièrement le choix d’un chirurgien esthétique inscrit à l’annuaire du Conseil de l’Ordre. Ce chirurgien vous accordera une écoute attentive, vous présentera tout autour de l’opération et répondra à toutes les questions qui vous préoccupent. La surveillance faite par l’ANSM envers les fabricants et les distributeurs de prothèses est de nature à rassurer les candidates à cette intervention.