Les massifs montagneux sont les premières victimes du réchauffement climatique avec la fonte des glaces qui s’accélère. En France, les Alpes sont sévèrement touchées et les conséquences sur le tourisme risquent de rapidement se faire sentir comme le montrent ces deux exemples.
Le ski d’été sur le glacier de Tignes menacé
En été, à 3300 mètres d’altitude sur le glacier de la Grande Motte, les températures tournent aux alentours de 5°C et il est possible d’y skier le matin. En interrogeant les skieurs sur place, on se rend vite compte qu’après 10h30, le plaisir n’est plus le même, la neige n’est vraiment plus assez bonne.
Les habitués témoignent que d’année en année, la neige diminue à vue d’œil. La faute au réchauffement climatique, le glacier ne peut plus rester enneigé toute l’année. Cette saison, avec les fortes chaleurs depuis le début de l’été, il y a de fortes chances pour que les pistes du glacier de Tignes ferment à la mi-août pour ne rouvrir que quelques semaines plus tard.
La mer de glace de Chamonix, bientôt un lac
La mer de glace, sur le Mont Blanc, est le plus grand glacier de France. Attraction touristique très appréciée, elle est aujourd’hui un symbole de la fonte des glaces et du réchauffement climatique.
Depuis la gare de Montenvers, les visiteurs empruntent une télécabine pour rejoindre le niveau où le glacier se situait en 1948. C’est d’ici que l’on peut accéder à la grotte de la mer de glace, mais le glacier n’y est plus.
En descendant quelques marches, on peut atteindre le niveau du glacier en 1985, mais il faut se pencher pour apercevoir le glacier d’aujourd’hui ! Au fil de la descente des marches, des panneaux indiquent la fonte spectaculaire de la glace. En effet, le glacier a perdu entre 4 et 5 mètres par an depuis 2002.